Florence,
août 2000. Est-il possible qu'après mon cinquième passage dans la ville je sois encore émerveillé comme si c'était la première fois? Je ne réussi pas à ouvrir assez grands mes yeux face à l'excès de magnificence, ma mémoire est en déroute devant le trop plein de l'Histoire et l'art qui déborde à chaque coin de rue me met le coeur dans le rouge. Comme un enfant, je rêve devant toute chose. Comme adulte, je m'aperçois que je ne suis qu'un simple touriste parmi des milliers d'autres. Est-ce du marbre ou de la dentelle de Bruges? Comment font les statues à rester froides alors qu'elles semblent plus vivantes que certaines personnes? Pourquoi les églises et les monuments n'ont-ils pas la parole? Dieu... Florence... les hommes. |
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Suivre des yeux un héron le long de la rivière pour ensuite |
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Le luxe me berce, mais je suis allongée dans un lit confortable malade d'ennui, comme une fleur dans une serre. |
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Parmi vous il y a ceux qui cherchent des hommes loquaces par peur de rester seuls. |
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Ne sommes-nous pas comme un instrument de musique dont personne ne s'est servi? Il n'a émis que quelques sons. Tout à coup, un artiste s'en empare, le fait vibrer et l'enflamme d'émotions jusqu'alors secrètes et muettes. Cette vibration sans doute change quelque chose dans les molécules mêmes du matériau de l'instrument. S'il a conscience de ce qu'il ressent, ce doit être pour lui une révélation de son existance. | |
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Copyright Claudio Nichele |